Née en 1975, cette berline n’est pas un modèle comme les autres dans la nomenclature BMW. Elle est à la marque munichoise ce que la Golf est à Volkswagen: l’épine dorsale de la gamme. Comme pour les générations qui l’ont précédé, la nouvelle copie a été particulièrement soignée pour préserver son statut de référence de la catégorie. Tout en se convertissant aux nouveaux codes esthétiques, les lignes évoluent en douceur. L’influence de sa grande sœur, la Série 5, est manifeste mais la Série 3 possède son propre caractère.
Développée sur la plateforme CLAR destinée à tous les modèles à moteur longitudinal, cette nouvelle berline passe vraiment pour une Série 5 en réduction. Plus vraiment compacte, la nouvelle Série 3 s’allonge de 76 m dont 41 mm au niveau de l’empattement pour passer la barre des 4,70 m. Elle s’élargit de 16 mm tandis que la hauteur reste quasiment inchangée (- 1 mm). Malgré un gabarit revu à la hausse, les designers ont réussi à abaisser le Cx aérodynamique à 0,23 pour la version 320d. Une sacrée performance. Les galbes sont plus soulignés qu’auparavant tandis que la virgule sur le bas de caisse et le becquet prononcé de malle arrière fleurent le déjà-vu, notamment chez Lexus. Les proportions sont préservées et grâce à la nouvelle plateforme, les ingénieurs ont pu économiser jusqu’à 55 kilos tout en conservant une répartition équilibrée des masses (50-50), gage de dynamisme.