Renault Captur : fiabilité du moteur améliorée
Depuis son lancement en 2013, le SUV urbain Renault Captur a été vendu à plus de 2 millions d’exemplaires dans le monde et a traversé deux générations. Mais représente-t-il un achat fiable ? Voici les éléments essentiels à vérifier pour chaque génération.
Renault Captur I : le 1.2 TCe est à fuir !
Lors du lancement du Renault Captur, le constructeur français ne proposait que le Koleos dans la catégorie des SUV, un modèle qui peinait à s’affirmer sur le marché. Aujourd’hui, la donne a changé avec sept Sport Utility Vehicles disponibles dans le catalogue. Cependant, c’est grâce au Captur que Renault a réellement investi l’univers des SUV. Toutefois, ce véhicule n’est pas sans défauts.
En particulier, le moteur essence 1.2 TCe de 120 ch pourrait avoir été un excellent choix pour le Captur I si sa fiabilité n’avait pas été aussi désastreuse. Le risque de défaillance est considérable. Des problèmes d’étanchéité des cylindres peuvent survenir dès 50 000 km, entraînant une consommation excessive d’huile et, éventuellement, une casse du moteur.
Dans ce moteur, un collier insuffisamment serré peut également entraîner une fuite de liquide de refroidissement. C’est un défaut commun avec le petit moteur à essence de 90 ch, le 0.9 TCe. Un niveau de liquide de refroidissement trop bas peut causer une surchauffe et par conséquent, une défaillance du moteur.
En ce qui concerne l’embrayage, il montre des signes de fatigue rapidement sur les petits moteurs à essence (0.9 TCe) et diesel (1.5 dCi) de 90 ch. Certains propriétaires ont été contraints de le changer après seulement 30 000 km. De plus, la transmission automatique EDC n’est pas sans défaut, pouvant causer des à-coups à partir de 60 000 km.
Finalement, malgré plusieurs mises à jour, le système multimédia à bord est fréquemment sujet à des bugs, en particulier l’écran tactile.
Globalement, le risque de défaillance n’est pas minime sur cette première génération de Renault Captur. Toutefois, les modèles 1.3 TCe de 130 et 150 ch, introduits en fin de production, sont considérés comme les options les plus fiables, bien qu’ils soient plus onéreux.
Renault Captur II : des moteurs plus fiables mais les problèmes d’électronique persistent
Suivant la Clio, avec laquelle il partage sa plateforme, le Renault Captur a également été renouvelé en 2019, en vue de la commercialisation de sa nouvelle génération en 2020. L’objectif était de faire oublier les soucis de la génération précédente, et dans l’ensemble, cela a été plutôt un succès. Le défaut majeur relevé est la consommation d’huile du moteur diesel 1.5 Blue dCi, qui peut atteindre parfois 1/2 litre tous les 1 000 km.
En cours de production, les moteurs diesel ont rapidement été délaissés au profit de motorisations micro-hybrides et hybrides rechargeables. Cette dernière option a cependant connu des problèmes avec sa boîte de vitesses. Des propriétaires du Captur équipé du moteur E-Tech Plug-in hybrid de 160 ch ont même dû rapporter leur véhicule chez le concessionnaire suite à un avertissement de risque de défaillance de la transmission.
Par ailleurs, le modèle n’a pas été épargné par les bugs électroniques, un problème récurrent de cette génération. Plusieurs Captur ont eu des problèmes avec leur système multimédia et des voyants du tableau de bord s’allumant sans raison apparente. Malgré des améliorations, le Renault Captur a encore des progrès à faire. Il reste à voir si la version restylée présentée cette année, avec son système multimédia OpenR Link, sera dépourvue de défauts.