Moteurs défectueux : Après le «dieselgate», place au «essencegate »
Alors que de nombreux automobilistes se plaignent de problème de fiabilité du moteur 1.2 TCe qui équipe des modèles de Renault, mais aussi de Dacia, Nissan et Mercedes, un avocat va lancer une action collective contre le groupe au losange.
Un moteur largement diffusé et qui présenterait des problèmes de fiabilité. Un avocat célèbre, Christophe Lèguevaques se dit prêt à lancer une action collective contre Renault, Nissan et Dacia dans “l’affaire du moteur 1.2 TCe” commercialisé entre 2012 et 2016.
Ce moteur équipe en effet de nombreux modèles des trois marques déjà citées: Clio 4, Mégane 3, Captur, Kadjar et Kangoo 2 chez Renault, Duster, Dokker et Lodgy chez Dacia, Juke et Qashqai 2 chez Nissan (avec la dénomination moteur “DIG-T”). Mais aussi sur l’utilitaire Citan de Mercedes. Au total, 400.000 véhicules seraient ainsi équipés de ce moteur à problèmes dans le monde.
Principal dysfonctionnement: une surconsommation d’huile qui peut aboutir à une casse moteur. Un groupe Facebook baptisé “Casse moteur Renault/Nissan 1.2 Tce & DIG-T” réunit désormais plus de 3800 membres.
Malgré de multiples demandes, les clients victimes de ces problèmes n’auraient pas obtenu la prise en charge des réparations par les différents constructeurs concernés, affirme Christophe Lèguevaques. De quoi motiver pour lui le déclenchement d’une action collective.
Le groupe Renault estime de son côté avoir pris en charge “90% des clients Renault et Nissan qui ont rencontré un problème avec ce moteur”. Ce sera donc à la justice de trancher.
