L’Association des Ambassadeurs de la sécurité Routière lance un appel urgent aux candidats à la présidence et aux élections législatives d’inclure la sécurité routière dans leurs programmes électoraux
Le fléau des accidents de la circulation constitue un enjeu majeur pour la santé publique et pose un problème sur les plans social et économique. En total, les accidents routiers tuent près de 1,3 millions de personnes par an et provoquent de 20 à 50 millions d’autres blessés. La plupart des pays développés ont réussi à limiter l’insécurité routière et voient, ces dernières années, une baisse des taux de mortalité routière. Les pays en développement, en l’occurrence la Tunisie, n’ont pas réussi à en diminuer les conséquences. La Tunisie est le deuxième pays le plus meurtrier de la région du Maghreb. En effet, le nombre de morts sur les routes tunisiennes demeure relativement trop élevé si l’on compare à celui des pays européens.
Durant ces dix dernières années, on compte en moyenne une trentaine d’accidents par jour ; les routes tuent en moyenne 4 personnes par jour et nous notons environ quarante blessés graves et légers chaque jour, Ces chiffres sont de 50% supérieur à la moyenne européenne, sans oublier l’incidence économique et le cout socio-économique des accidents de la routes.
Des mesures de sécurité routière s’avèrent nécessaires pour pallier ce problème vu l’inefficacité des mesures prises jusqu’à ce jour.
Il est temps d’agir et de Faire de la sécurité routière une priorité politique, les accidents de la route doivent mobiliser l‘attention de nos politiciens et du pouvoir public et être traités sur le même plan que d‘autres grandes menaces pesant sur la santé publique. Il faut donc prendre au sérieux ce fléau tout en gardant dans l’esprit le gain socio-économique que l’on peut apporter en évitant des morts et des blessés.
Les ambassadeurs de la sécurité routière lancent un appel urgents à tous les candidats à la présidence et la législative d’accorder une priorité à la sécurité routière et à l’émergence d’une politique de sécurité routière plus cohérente qui mène à l’inversion des courbes.