La limousine bavaroise s’offre une première mise à jour
BMW affine le profil de ses modèles phares dans le segment du luxe. La nouvelle édition de la BMW Série 7 énonce clairement son intention avec sa présence confiante, son élégance sophistiquée et ses technologies de contrôle / fonctionnement, d’assistance au conducteur et de connectivité remarquablement innovantes.
Il est impossible de passer sous silence cette gigantesque calandre venant occuper la quasi totalité de la face avant. BMW l’annonce comme 40% plus grande ce qui, combiné à un affinement des phares, lui donne une présence très imposante et quelque peu outrancière. Cette invasion de la proue ne répond à aucun impératif technique mais à de simples questions d’image et de marketing. Tout d’abord, elle unifie visuellement la Série 7 avec le SUV de luxe X7. Grosse calandre = haut de gamme. C’est tout bête, mais c’est comme ça que marche le monde. Heureusement, le coupé Série 8 a échappé à cette mode….
Autre point : le marché principal de la Série 7 n’est pas du tout l’Europe, pas vraiment les Etats-Unis non plus. Il faut plutôt le chercher en Chine, en Russie ou dans les pays du Golfe Arabo Persique. Pour cette clientèle, il semblerait que l’image de marque et la visibilité maximale soient de mise. Et dans ce cas, le choix de BMW est parfaitement cohérent. Cela ne m’empêchera pas cependant, avec mes goûts européens, de trouver que cela manque très nettement de finesse et d’élégance !
Outre cette calandre, les nouveautés sont plus discrètes. Les feux arrières sont modifiés et affinés, et à présent reliés par une fine barre de LED. La base du bouclier, abritant les échappements, reçoit un insert chromé plus épais.
Sur le flancs, les “air breathers” sont également redessinés, mais il s’agit de la seule modification d’importance. Voici qui conclut les nouveautés esthétiques.
Dans l’habitacle, c’est une revue de petits détails. Le volant a été redessiné, et l’instrumentation se passe des aiguilles pour devenir 100% numérique. Le système multimédia a quant à lui subi une montée de version pour être cohérent avec le reste de la gamme. L’isolation acoustique a été renforcée, en épaississant les vitrages ou en modifiant les ancrages de suspension arrière. On reste dans le peaufinage pour une voiture qui offrait déjà un confort de très haut niveau.
Sous le capot, quelques nouveautés. Le V12 de la M760Li perd 25 ch en s’équipant d’un filtre à particules (585 ch au final) tandis que le V8 de 750i en gagne 80 pour s’établir à 530 ch. Les diesel démarrent dorénavant avec les inchangés 730d (265 ch), 740d (320 ch) et 750d (400 ch).
Une nouveauté fait son apparition dans la gamme avec un hybride 745Le. Dorénavant équipé d’un 6 en ligne au lieu du 4 cylindres. La puissance maximale, avec l’appoint du moteur électrique, atteint 394 ch. Toutes les Série 7 seront équipées d’une transmission intégrale et d’une boîte de vitesse automatique à 8 rapports. Premières livraisons attendues pour le mois de mars.